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 " Si un hadith me contredit, délaissez ma parole " / "Si le Hadith est authentique, alors il s'agit de mon Madhaab"

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MessageSujet: " Si un hadith me contredit, délaissez ma parole " / "Si le Hadith est authentique, alors il s'agit de mon Madhaab"   " Si un hadith me contredit, délaissez ma parole " / "Si le Hadith est authentique, alors il s'agit de mon Madhaab" I_icon_minitime

Maintenant nous allons aborder un thème (une arnaque, une ruse) auquel les salafis aiment renvoyer les pauvres gens sans science

Ce sont les paroles des fondateurs des écoles juridique, tel que l'Imam Malik ou l'Imam Chafi3'i ou l'Imam Ahmed qui recommande a son interlocuteur de ne pas les suivre aveuglément.

Mais a qui s'adresse ces paroles ?
Qui sont ces interlocuteurs ?
Nous allons le détailler ici In Sha Allah




L'IMAM CHAFI'I A DIT :




Citation :
Si une parole contredit un Hadith, tradition du Messager d'Allah " Si un hadith me contredit, délaissez ma parole " / "Si le Hadith est authentique, alors il s'agit de mon Madhaab" 44141, jetez ma parole contre le mur et prenez le Hadith

ou encore :

Citation :
« Les musulmans se sont tous mis d’accord pour dire que toute personne à qui il apparaît une Sunna du Prophète (salla Allahu 'alayhi wa salam) , il lui est interdit de la délaisser pour la parole de qui que ce soit »

ou encore

Citation :
« Si vous trouvez dans mon livre une contradiction avec la Sunna du Prophète (salla Allahu 'alayhi wa salam), adoptez alors la Sunna du Prophète (salla Allahu 'alayhi wa salam), et délaissez mes paroles »


ou encore

Citation :
« Quand je vous dis quelque chose de contradictoire à une tradition du Messager d’Allah (salla Allahu 'alayhi wa salam), jetez ma parole contre le mur. ».

ou encore

Citation :
« Si vous me voyez dire une parole alors qu’il existe un hadith authentique contredisant ma parole, sachez que j’ai perdu la raison ».

ou encore


Citation :
« Quand un hadith est authenticité alors c’est mon madhhab (école) »



Cette dernière phrase « Quand un hadith est authenticité alors c’est mon madhhab (école) » est l'une des plus mal compris de l'Imam Chafi3i soit par ignorance, soit volontairement par certaines secte comme les salafis qui avec ces citation essayent de faire dériver les musulmans des 4 écoles comme eux meme ont dérivés.
Et ainsi faire accepter aux gens leur opinion minoritaire et déviante sous prétexte qu'un hadith le dit


Voici le commentaire de cette parole par l'Imam an Nawawwi dans Al-Nawawî, al-Majmu‘ Sharh al-Muhadhdhab (1:64), citant Ibn al-Salâh’s Fatâwâ wa Masâ’il (1:54, 1:58-59). Cf. al-Tahânawî, I‘lâ’ al-Sunan (2:290-291).


Citation :
Ce qu’a dit l’imâm al-Shafi’î ne signifie pas que quiconque voit un hadith sahih doive dire « C’est le madhhab d’al-Shafi’î ! » , en appliquant simplement le sens littéral ou la signification apparente de cette parole. Ce qu’il a dit s’applique très certainement uniquement aux personnes qui ont le rang de l'effort de reflexion dans le madhhab [l'école juridique]. Et ceci à condition que la personne soit fermement convaincue que l’imâm al-Shafi’î n’avait pas connaissance soit de l’existence du hadith, soit de son authenticité. Et cela n’est possible qu’après avoir recherché dans tous les livres d’al-Shafi’î et d’autres ouvrages similaires de ses compagnons, ceux qui ont pris de lui leur science et les autres personnes semblables. C’est bien sûr une condition difficile à remplir. Peux sont ceux en qui nous retrouvons ces compétences à notre époque.

Ce que nous avons expliqué comportait des conditions car l’Imâm al Shafi’î a cessé d’agir selon le sens apparent de nombreux hadiths, qu’il considérait [authentiques] et connaissait. Cependant, il a établi des règles pour critiquer les hadiths ou leur abrogation ou leur circonstance spécifique ou leur interprétation et ainsi de suite.




Shaykh Abu ‘Amr [Ibn al Salâh] a dit :

" Il n’est pas évident d’agir selon le sens apparent de la parole d’al-Shafi’î. Car il n’est pas permis à tout juriste (faqih) – et encore moins à l’homme du commun (‘âmmi) – d’agir indépendamment selon ce qu’il prend comme preuve provenant d’un hadîth… Ainsi, quiconque parmi les Shafi’ites trouve un hadith qui contredit son Ecole doit examiner s’il est lui-même absolument accompli [en terme de compétence] dans toutes les disciplines de l’ijtihâd, ou sur ce sujet en particulier, ou des questions spécifiques. [Si c’est le cas] alors il est en droit de l’appliquer de façon indépendante.


Dans le cas contraire, s’il trouve qu’aller à l’encontre du hadîth lui pèse – après avoir recherché et n’avoir trouvé aucune justification pour le faire – alors il devrait l’appliquer si un autre Imâm indépendant (mujtahid) qu’al-Shafi’î l’a appliqué. C’est une bonne raison pour lui de quitter l’avis (madhhab) de son Imâm dans un tel cas. "


Tiré d'www.aslama.com - http://aslama.com/bibliotheque/articles/jurisprudence/hadith_authentique_madhab.php
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L'IMAM AHMED IBN HANBAL A DIT :






Citation :
Ne m'imitez pas aveuglément, ni Malik ou ash-Safi'i, mais prenez de la source de laquelle nous prenons


L'Imam Ahmed ne s'adresse pas au musulman du commun comme moi, toi, ou encore les ptits imams des quartiers mais bien au savant de son rang.

Le terme "prenez" s'adresse aux savants de son rang, le musulman non savant ne peut prendre le hadith et en tirée le Fiqh comme le Fait l'Imam Ahmed ou Abou Hanifa ou Mailk et Sh-Shafi'ii donc toute les paroles qui vont dans ce sens doit etre compris comme l'a dit L'imam An Nawawi citée plus haut : " La parole s’applique très certainement uniquement aux personnes qui ont le rang de l'effort de reflexion [ijtihad] dans le madhhab (école) "


Ibn al-Qayyim a dit : « Il y a une imitation obligatoire (taqlid wajib), une imitation interdite, et une imitation permise… Celle qui est obligatoire c’est l’imitation des gens qui en savent plus que nous, comme dans le cas d'une personne qui n’a pas obtenu la connaissance d'une preuve du Coran ou de la Sunna concernant un sujet précis. Une telle imitation a été rapportée par l’Imam al-Shafi’i (Allah soit satisfait de lui) en plusieurs endroits, où il dit: « J’ai dit ceci en taqlid (imitation) de ‘Umar » ou « J’ai dit cela en taqlid de Uthman » ou encore « J’ai dit cela en taqlid de ‘Ata ». Al-Shafi’i disait à propos des Compagnons : "Leur opinion est pour nous meilleure que notre propre opinion pour nous-même."»

Une manière d’imiter similaire, bien que plus stricte, a été rapportée par l’Imam Ahmad Ibn Hanbal (Allah soit satisfait de lui): « Sache que la religion n’est rien d’autre qui l’imitation elle-même (al-dîn innama huwa al-taqlîd). Cette imitation est celle des Compagnons du Messager d’Allah " Si un hadith me contredit, délaissez ma parole " / "Si le Hadith est authentique, alors il s'agit de mon Madhaab" Durood sallallâhu 'alayhi wa salâm). »


Ahmad a également dit: « Allah, Allah! [Souvenez-vous de Lui] au sujet de votre âme. Accrochez-vous aux récits qui vous ont été transmis, à ceux qui les ont transmis et à l’imitation. Car la Religion n’est rien d’autre que l’imitation elle-même. Il s’agit de l’imitation du Prophète sallallâhu 'alayhi wa salâm), de ses Compagnons (qu’Allah soit satisfait d’eux), et de ceux qui sont venus avant nous et ne nous ont pas induit en erreur; imitez-les sans crainte. »




L'Imam Ad-Dhahabi qui a connaissance des paroles des imams sur ce sujet et qui a écrit une biographie de ces Imam dans son livre volumineux Siyar a'lam nouboula (Ed. Dar al-Fikr 7:410) a dit :


Ceux que l'on imite en islam ( al-muqalladun fi al-Islam ) sont :


* Les Compagnons du Prophète (qu’Allah soit satisfait d’eux) pourvu que les chaînes de transmission remontant jusqu’à eux soient fermement établies.


* Puis les Imams [les plus âgés] parmi les successeurs tels que:

'Alqama [ibn Qays] (m. 62);
Masruq [ibn al-Ajda'] (m. 63);
'Abîda al-Salmani (m. 74);
Sa'id ibn al-Musayyib ou al-Musayyab (m. 93);
Abu al-Sha'tha' [Jabir ibn Zayd al-Azdi] (m. 93);
Sa'id ibn Jubayr (m. 94);
'Ubayd Allah ibn 'Abd Allah (m. 98 ou 99);
'Urwa [ibn al-Zubayr] (m. 93-101?);
al-Qasim [ibn Muhammad] (m. 106);
al-Sha'bi (m. 104 ou 105 ou 106);
al-Hasan [al-Basri] (m. 110);
Ibn Sirin (m. 110);
et Ibrahim al-Nakha'i (m. 96) (qu’Allah soit satisfait d’eux.)


* Puis [les plus jeunes Imams parmi les successeurs] tels que:
al-Zuhri (m. 124),
Abu al-Zinad (m. 130),
Ayyub al-Sikhtyani (m. 131),
Rabi'a (m. 136),(qu’Allah soit satisfait d’eux.)

* Puis tels que:
Abu Hanifa (m. 150),
Malik (m. 179),
al-Awza'i (m. 157),
Ibn Jurayj (m. 150),
Ma'mar [ibn Ríshid] (m. 154),
[Sa'id] Ibn Abi 'Aruba (m. 156),
Sufyan al-Thawri (m. 161),
les deux Hammads [ibn Salama (m.167) et ibn Zayd (m. 179)],
Shu'ba [ibn al-Hajjaj] (m. 160),
al-Layth [ibn Sa'd] (m. 175),
Ibn al-Majishun,
et Ibn Abi Dhi'b (m. 158) (qu’Allah soit satisfait d’eux.)

* Puis tels que:
Ibn al-Mubarak (m. 215),
Muslim al-Zanji (m. 180),
al-Qadi Abu Yusuf (m. 208),
al-Hiql ibn Zyad (m. 179),
Waki' (m. 196),
al-Walid ibn Muslim (m. 195) (qu’Allah soit satisfait d’eux.)

* Puis tels que:
al-Shafi'i (m. 204),
Abu 'Ubayd [al-Qasim ibn Sallam] (m. 224),
Ahmad [ibn Hanbal] (m. 241),
Ishaq [ibn Rahuyah] (m. 238),
Abu Thawr (m. 240),
al-Buwayti (m. 231),
et Abu Bakr ibn Abi Shayba (m. 235) (qu’Allah soit satisfait d’eux.)

* Puis tels que:
al-Muzani (m. 264),
Abu Bakr al-Athram (m. 260),
al-Bukhari (m. 256),
Dawud ibn 'Ali [al-Zahiri] (m. 275),
Muhammad ibn Nasr al-Marwazi (m. 294),
Ibrahim al-Harbi (m. 285),
er Isma'il [ibn Ishaq ibn Isma'il] al-Qadi (m. 282) (qu’Allah soit satisfait d’eux.)

* Puis tels que:
Muhammad ibn Jarir al-Tabari (m. 310),
Abu Bakr ibn Khu-zayma (m. 311),
Abu al-'Abbas [Ahmad ibn 'Umar] ibn Surayj (m. 303),
Abu Bakr [Muhammad ibn Ibrahim] ibn al-Mundhir (m. 318),
Abu Ja'far al-Tahawi (m. 321),
et Abu Bakr al-Khallal (m. 311) (qu’Allah soit satisfait d’eux.)
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L'IMAM MALIK A DIT :




Citation :
« Je suis un être humain qui peut se tromper comme il peut avoir juste. Etudiez donc mes opinions : adoptez tout ce qui est en accord avec le Coran et la Sunna, et rejetez tout ce qui est en désaccord avec eux »


et également

Citation :
« Il n’existe personne après le Prophète (salla Allahu 'alayhi wa salam) sans que ses opinions puissent être acceptées ou rejetées, sauf le Prophète (salla Allahu 'alayhi wa salam) »



On remarque dans la premi_re citation que l'Imam Malik dit Etudiez donc mes opinions : adoptez tout ce qui est en accord avec le Coran et la Sunna on voit bien ici qu'il s'adresse à ces élèves et non pas aux gens du commun.


On sait par exemple que l’Imam Malik (Allah soit satisfait de lui) a fondé son école sur le principe de l’imitation des savants de Médine la Resplendissante parce qu’il considérait qu'ils représentaient mieux que quiconque la pratique du Prophète (sallallâhu 'alayhi wa sallam) et de ses Compagnons.

Le Muwatta’ célèbre ouvrage de l'Imam Malik abonde donc en cette remarque : « C’est ce que j’ai vu faire par ceux qui ont la science parmi les gens de Médine.»
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Quand on voit certains groupes (comme les salafis) qui utilisent ces citations a tout bout de champs pour essayer de convertir les gens du commun a leur secte, ou à lâcher les 4 écoles juridique comme eux les ont lachées, et pour adhérer à leur da3wa wahabiya c'est une pure abération, et d'une malhonneteté [ou une ignorance...] accablante !


Les même personnes qui citent ces paroles n'ont eux même aucune science, ont lu seulement quelques versets, quelques ahadiths et quelques fatwa sur le net et s'improvisent du coup savant !

D'ailleurs s'il avaient un atome de science en eux, il saurait très bien que ces citations ne visent pas les gens du commun !


La science de l'islam est extrémement vaste et complexe. Ibn Sirin a dit


" Cette science est une religion.
Prennez garde de qui vous prennez votre religion "






Cette citation est riche en sens et comprend deux points :

- Faire attention aux savants que nous suivons
- Cette religion est une science, et pas seulement une simple croyance en Dieu



Les efforts de reflexion des savants aptes a les accomplir demandent une vie entière d'étude, dans les différentes science que comprennent l'Islam. Les divergeance entre écoles sont issues bien souvent de la façon de procéder et de trier les adilat (plur. de "dalil" = preuves)


Mais arrêtons de croire que ces savants (ceux des 4 écoles) la ont donné des avis en tirant a la courte paille ou en jouant a ploum ploum, juste car nous sommes tombés sur un hadith qui contredisait (en apparence) l'avis du savant !!


Un avis sur une question demande un travail énorme de conciliation entre hadiths (différentes versions, abrogés aborgeants, autenticité), versets (interprétations) etc... alors qui sommes nous abandonner l'avis de ces savants, ou les critiquer en disant "ils ont fait faux" alors que des centaines de savants mujtahid sont passé après eux et ont eu les même avis, et alors que nous n'avons aucune science !????



Pour émettre une opinion juridique [ijtihad] sur un sujet donné, le mujahid [celui qui fait l'ijtihad] doit connaitre (entre autre) :

- Maitriser le Quran ainsi que ses explications, le contexte de révélation des versets, ceux qui abrogent et ceux qui sont abrogés etc...

- Connaitre le Fiqh, ses bases et ses règles.

- Connaitre tous les hadiths se rapportant au sujet donné afin de savoir si certains en abrogent d'autres


- Il doit connaitre
des choses telles que la condition des hadiths uniques, et ce qui fait l’autorité d’un grand nombre de transmissions ; ce qui est authentique et de ce qui est faible. Ce qui a été abrogé et de ce qui abroge, de même que les contextes dans lesquels tel verset a été révélé ou tel hadith transmis est également une condition qui doit être remplie. Il doit aussi connaitre le statut des narrateurs ou des compagnons

- Connaitre l'avis également des savants passés, et les sujet où il y a concensus [des savants]. Car d'un consensus [le fait que tous les savants passés soit du même avis sur la question] découle une obligation. La connaissance des concensus est donc très importante! Si pendant 800 ans les savants ont été d'accord sur la léicité d'un sujet (comme le Tawassoul par exemple) et qu'un beau jour un savant vient contester cette pratique (comme ce fut le cas de Ibn Taymiya pr le Tawassoul) cet avis est nul car il y a eu consensus [unanimité] pendant 800 ans ! Et tous les savants pendant 800 ans ont étudié le sujet, ainsi que toutes les preuves.

- Maitrisez excellement la langue arabe sous toutes ces formes et ses sens, la science de la grammaire, de la prosodie, la philologie, la rhétorique


- Il doit savoir où peuvent être trouvés les jugements sans la condition d’avoir mémorisés les textes eux-mêmes.

- etc etc .... (car la liste est longue)



Comment de nos jours pouvons nous voir des gens sur le net (sur des forums libres de consciences religieuse comme Yabi, Mejliss etc...) faire des avis juridiques tous seuls en prennant seulement 1 ou 2 hadiths récupérés par ci par la, qui plus est en français ou il peut y avoir des erreurs volontaires ou involontaire de traduction qui changerai tout le sens des choses... ? et vouloir imposer ça aux autre en disant "Mais Malik a dit que si un hadith le contredit on doit laisser son avis" ??!!


A contrario, pour quelqu'un qui maitrise toutes les choses [qualités] mentionnés ci dessus il lui est interdit de suivre aveuglément quelqu'un d'autre sans faire lui même l'ijtihad [l'effort de reflexion] et ceci rejoind donc les paroles cités en haut pas nos Nobles Savants.



Pour essayer de mieux comprendre ces notions
il y a cet article très long mais très complet tiré du blog Islam-Sunnite :


http://www.islam-sunnite.com/article-14882177.html




Pour finir donc, prennez garde aux savants que vous suivez
attachez vous aux savants sure de la Sunnah
les savants reconnus attachés aux 4 écoles juridiques sunnites
ces piliers de science qui nous ont transmis notre Dine


Evitez les savants controversés, les contemporains
(pour les sujet existant depuis le début de l'Islam)
et ne rejettez pas les avis des Grands Savants,
leurs années d'apprentissage et d'oeuvrage
leur effort de reflexion qui leur ont pris un temps énorme
sous prétexte qu'un hadith que vous avez croisé sur le net
contredit (en apparence) leur avis juridiques !!

Nous ne sommes pas savants pour savoir d'ou viennent des ahadiths
s'ils sont sahih [autentiques], hassan [bons],
daif [faibles], mudtarib [perturbé quand 2 version se contredise]
etc...

Nous ne connaissons pas les Oussoul al Fiqh [bases de la jurisprudence]
et toutes les règles que àa comporte
etc...

Nous ne connaissons rien de l'ordre de la révélation du Saint Coran
de ses secrets, de son explication
etc...

Nous ne maitrisons pas l'arabe comme ces savants le maitrisait
pour ceux qui parlent arabe
nous ne vivons pas dans ces pays depuis toujours
pour savoir l'évolution de la langue
les dixaines de signification que peuevnt avoir un même mot
etc....


En gros nous ne connaissons RIEN
pour détruire l'avis de ces grands Imam en 2 seconde
sous prétexte qu'on ait lu un hadith n'allant pas dans le même sens que l'opinion finale
et quand bien même on maitriserai toutes ces sciences
les savants mérites un minimum de respect pour ce qu'ils ont accompli
et un gros ALLAHOU A'LEM quand on ne sait rien!
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Si le Hadith est authentique, alors il s'agit de mon Madhaab
www.sunnisme.com


" Si un hadith me contredit, délaissez ma parole " / "Si le Hadith est authentique, alors il s'agit de mon Madhaab" Islam_


Question :

Les Imams des Madhaabs (écoles) ont déclaré : « Si le Hadith est authentique, alors il s’agit de mon madhaab ». Par conséquent, si nous trouvons un Hadith dans Al-Bukhari et Muslim, contredisant notre madhaab, nous devons agir selon le Hadith et délaisser l’avis de notre madhaab. C’est bien cela?


Réponse :

Cette déclaration est fréquemment utilisée, mais hélas bien souvent mal comprise ou mal interprétée par des groupes qui vulgarisent à outrance les Sciences Religieuses.

L’ensemble des Imams des madhaab [1] ont dit que si leur avis contredit un Hadith, alors le Hadith doit être suivi et leur avis mis de côté. Cependant, lorsqu’ils ont déclaré cela, ils parlaient à leurs élèves qui étaient des savants et non à l’homme du commun et encore moins à quelques jeunes occidentaux vivant 1200 ans plus tard, n’ayant aucune connaissance de l’étendue des sciences de la Shari’ah.

Voici comment cette déclaration émise par ces grands Imams a été comprise par les grands savants du passé.

Ibn Abidine déclare dans « al-Hashiyah » (1/68) :

« Ceci est également rapporté des quatre Imams par l'Imam ash-Sharani. Et il n'est pas caché que c'est adressé à celui qui est qualifié pour analyser les preuves et possède la connaissance du muhkam (clarté) de son mansukh (abrogation). Donc, si les savants d'un madhaab analysent une preuve et agissent ensuite en accord avec le résultat de cette analyse, il est correct de l'attribuer à un madhaab, car cela est alors émis avec la permission du fondateur du madhaab, car il n'y a aucun doute que s’il avait eu connaissance de
la faiblesse de sa preuve, il se rétracterait et suivrait la preuve la plus solide »
.



Ibn Abidine stipule ici clairement que seuls les savants sont compétents et autorisés à agir dans ce domaine non l’homme du commun.

L’illusion de la Science.

Sheykh Abd al-Ghaffar Uyun As-Sud a retranscrit dans « Daf al-Awham » (p.15) les conditions stipulées par Ibn Abideen permettant de suivre le Hadith et de délaisser le madhaab :

« C’est une bonne prescription, car à notre époque nous voyons beaucoup de gens qui ont en eux l’illusion de la connaissance, pensant qu'ils sont au-dessus des étoiles, alors qu’ils se trouvent au niveau le plus bas. Peut-être ce type de personne a lu l’un des six livres - par exemple - puis elle tombe sur un Hadith qui rentre en contradiction avec le madhaab d'Abou Hanifah. Cette personne dit alors : « quitte le madhaab d'Abou Hanifah … et prend le Hadith du Messager d'Allâh " Si un hadith me contredit, délaissez ma parole " / "Si le Hadith est authentique, alors il s'agit de mon Madhaab" 998376 ! Alors qu’il se peut que ce Hadith soit abrogé ou contredise ce qui est plus fort que lui en termes de chaine de transmission (Sanad), ou bien encore qu’il fasse partie des choses dont on ne tient pas compte. Cette personne n’a pas connaissance de cela, car elle n’a pas les compétences nécessaires lui permettant de faire le tri. S’il était permis que ce type de personne agisse sans restriction sur la base de Hadiths, ils seraient égarés dans de nombreuses questions juridiques et ils égareraient ceux qui viendraient leur poser des questions ».

Comme le dit le Sheykh, combien de ces gens trompés existe-t-il à notre époque? Ceux qui nous disent de prendre tel Hadith et de délaisser le l’avis du madhaab, alors qu’en même temps ils ignorent les bases les plus élémentaires de l'école et de la Shari’ah?

L’Imam An-Nawawi a dit :

« Ce qu’a dit l’imâm Ash-Shafé’i ne signifie pas que quiconque voit un hadith Sahih doit dire « C’est le madhaab Ash-Shafé’i ! », en appliquant simplement le sens littéral ou la signification apparente de cette parole. Ce qu’il a dit s’applique très certainement uniquement aux personnes qui ont le rang de l’ijtihad dans le madhaab. Et ceci, à condition que la personne soit fermement convaincue que l’imam Ash-Shafé’i n’avait pas connaissance soit de l’existence du hadith, soit de son authenticité. Et cela n’est possible qu’après avoir recherché dans tous les livres Ash-Shafé’i et dans d’autres ouvrages similaires de ses compagnons, ceux qui ont pris de lui leur science et
d’autres personnes similaires
»
.

C’est certainement une condition difficile à remplir. Peu sont ceux en qui nous retrouvons ses compétences à notre époque. Ce que nous avons expliqué comportait des conditions, car l’Imam Ash-Shafé’i a cessé d’agir selon le sens apparent de nombreux hadiths (preuves),
qu’il considérait [authentiques] et connaissait. Cependant, il a établi des règles pour critiquer les hadiths ou leur abrogation ou leur circonstance spécifique ou leur interprétation et ainsi de suite.


Ainsi, quiconque parmi les Shafé’ites trouve un hadith qui contredit son Ecole doit examiner s’il est absolument accompli [en terme de compétence] dans toutes les disciplines de l’ijtihâd, ou sur ce sujet en particulier, ou des questions spécifiques.
Si c’est le cas, alors il est en droit de l’appliquer de façon indépendante. Dans le cas contraire, s’il trouve qu’aller à l’encontre du Hadith lui pèse – après avoir recherché et n’avoir trouvé aucune justification pour le faire – alors il devrait l’appliquer si un autre Imâm indépendant (mujtahid) qu’Ash-Shafé’i l’a appliqué. C’est dans ce cas une bonne raison pour lui de quitter l’avis du madhaab de son Imâm.


L’Imam Taqi As-Soubki a écrit un traité appelé « Maana Qawl Imam al-Muttalibi » dans lequel cette question du suivi des Hadiths et des Madhaab est largement traitée et expliquée. Il a retranscrit au début les paroles de l'Imam Ibn Salah et de l'imam An-Nawawi RA et a
dit :


« Ceci confirme qu’il est difficile d’atteindre ce rang et que tout un chacun devrait prendre garde à ne pas être trompé par cela ».

Prêtez attention à la façon dont l'Imam As-Soubki déclare clairement à quel point il est difficile d'atteindre le rang et la position permettant d’agir conformément à cette déclaration des fondateurs des Madhaabs, et aussi qu'il ne faut pas se leurrer en s’imaginant suffisamment qualifié pour agir selon le Hadith en délaissant le madhaab.

Discutant de cette déclaration, Sheykh Yusuf Bin Isma’il Nibhaani a dit :

« En vérité, la déclaration suivante : « Quand le Hadith a été authentifié, alors il s’agit de mon Madhaab » a été rapportée de chacun de ces quatre Imams qui étaient exempts de l'opinion personnelle. En vérité, cette déclaration ne s’adresse à personne d’autre qu’à leurs compagnons (Ashaab), c’est-à-dire les Juristes (Fuqaha) des écoles qui étaient de grands et illustres Aimmah (Imams) pleinement qualifiés dans les sciences rationnelles et narratives de la Religion (Deen). La déclaration est dirigée vers ceux qui sont venus après ces illustres Aimmah parmi les grands ‘Ulémas de leurs Madhaab, c’est-à-dire ceux qui étaient les Ahl ut-Tarjeeh (les sommités). Chacun d’entre eux, qui étaient les Hafidhin du Hadith de Rassouloullâh " Si un hadith me contredit, délaissez ma parole " / "Si le Hadith est authentique, alors il s'agit de mon Madhaab" 998376 , avait une pleine connaissance des dalils (preuves) de tous les Madhaab. En vérité, c’est à eux que s’adressait cette déclaration, car ils (ces grands Fouqahas) sont capables de concilier entre le Hadith à partir duquel l'Imam a tiré la preuve et le Hadith (venu après) qui a été établi comme authentique après l'Imam.
Ils (ces illustres Fouqahas) peuvent voir lequel des deux Hadiths est le plus authentique, le plus fort et lequel des deux hadiths est venu le plus tard, car celui qui vient le plus tard peut être le Naasikh (l’abrogateur) du précédent »
.


Comme nous l’avons dans ces diverses citations, le fait qu’un Hadith soit authentique n’est pas suffisant pour permettre à l’homme du commun d’agir selon celui-ci, car il existe de nombreux autres critères que seuls les savants les plus érudits sont capables de prendre en compte.

D’ailleurs, un Hadith peut être Sahih et ne pas être suivi, et ce, pour plusieurs raisons.

Il peut par exemple être authentique (Sahih), mais abrogé. Al-Hafidh Ibn Hajar déclare dans «Fath Al-Bari » (1/413) :

« Et combien de Hadiths sont mansukh (abrogé) mais sont Sahih en termes de critères d’authentification ».

Un Hadith peut induire en erreur ceux qui n'ont sont pas experts.

L'imam Al-Hafidh Ibn Abd al-Barr rapporte du Qadi al-mujtahid Ibn Abi Lailah qu'il a dit :

« Nous en suivons quatre dans la connaissance : deux en Egypte et deux à Médine. Laith bin Saad et Amr bin al-Harith en Egypte, et Malik et al-Majishun à al-Madinah, et sans eux, nous aurions été égarés ».

Khatib al-Baghdadi rapporte dans « Al-Faqih wal Mutafaqqih » (2:80) :

« Un homme posa une question à Ibn Uqdah à propos d’un Hadith, il lui dit alors : Ne t’occupe pas de ces Hadiths, car ils ne sont bons que pour celui qui en connaît l’explication (Tawil), et Yahya bin Suleiman rapporte d'Ibn Wahb qu'il a dit : J'ai entendu Malik dire : Un grand
nombre de ces hadiths sont source d’égarement… »
.


Il est obligatoire de consulter les juristes (fuqahâ) pour la compréhension du Hadith.

Al-Khatib rapporte dans « al-Faqih wal Mutafaqih » (2:15-19), une longue déclaration de l'Imam

Al-Muzani qui était l'un des plus brillants élèves de L'Imam Ash-Shafé’i. A la fin, Al-Muzani déclare :


« Alors, regardez - puisse Allâh avoir pitié de vous - les Hadith que vous avez compilés, et cherchez la connaissance avec les gens du Fiqh afin que vous puissiez devenir des Juristes (fuqahâ) ».

Chez les Malikites, l’un des critères permettant de délaisser un Hadith est la pratique du peuple de Médine (ahl ul-Madinah).

L'imam Abi Zaid al-Qairawani Al-Maliki (d.386) a expliqué la position des Salaf quant au fait d’agir selon certains hadiths et de ne pas agir selon les autres et que tout ce qui est Sahih ne doit pas forcément être mis en pratique. Il a dit dans « Kitab al-Jami » (p.117), tandis qu’il énumère les croyances d'Ahl al-Sunna :

« On doit se soumettre à la Sunnah. Ils (les Salafs) ne doivent pas être contredits par l'opinion personnelle et ne peuvent pas à être contestés par le raisonnement analogique. Leur interprétation est notre interprétation, leurs actions sont nos actions, et ce qu’ils ont abandonné, nous l’abandonnons […] ».

L’Imam Malik ibn Anas a dit :

« La pratique (des gens de Médine) est plus solidement établie que le Hadith. Le frère de Muhammad Ibn Abi Bakr Ibn Hazms lui a dit : « Pourquoi n’émettez-vous pas un avis en fonction de ce Hadith ou encore de celui-ci? ». Il répondit : « Je n'ai pas trouvé de gens qui pratiquent selon ce Hadith ».


Les Salafs imitent les Compagnons, même si extérieurement cela semble contredire le Hadith.

Ibrahim an-Nakhai dit :

« Si j'avais vu que les Compagnons allaient jusqu'aux poignets dans leurs ablutions, j'aurais fait la même chose, même si j’avais lu qu’ils allaient jusqu'au coude ».


Et dans « al-Hujjah fi Bayan al-Mahajjah », Abul Qasim al-Taymi al-Asbahani (2:401) rapporte que Ibrahim An-Nakhai a dit :

« S'ils avaient uniquement lavé leurs ongles, nous n’aurions pas lavé davantage ... ».


L'Imam Ahmad a dit de l’Imam Ash-Shafé’i qu'il suffit comme preuve.

L'Imam Al-Bayhaqî dans « Ash-Shafé’i Manaqib » (2:154) rapporte que l'Imam Ahmad a
dit :


« Hammad bin Ahmad al-Basri a dit : J'étais avec Ahmad Ibn Hanbal et nous discutions d’une question, un homme dit à Ahmad : Ô Abou Abdallâh il n'y a pas de Hadith authentique à ce sujet! Il (Ahmad) lui répondit : Même s'il n'y a pas de Hadith authentique à ce sujet, il y a
l'avis d'Ash-Shafé’i, et sa preuve est la plus établie à ce sujet »
.


Toutes ces citations de nos savants démontrent que le seul critère d’authenticité d’un Hadith n'est pas suffisant pour qu’il soit possible à n’importe quel quidam de le suivre, comme certains le pensent. Au contraire, une connaissance profonde et exhaustive est nécessaire pour rassembler tous les Hadiths sur une question particulière et pouvoir ensuite en tirer un avis. Ceci est le travail des meilleurs juristes (fuqahâ). S'aventurer dans le Hadith sans posséder la connaissance suffisante peut égarer les gens comme cela a été attesté et mentionné par les Imams du passé.

Qu’Allâh nous préserve de l’ignorance et de l’égarement.




Notes :

[1] Malik ibn Anas, Ahmad ibn Hanbal, Ash-Shafé’i, Abou Hanifa – Qu’Allâh les agrées -

Lire en complément l’article : Le Hadith égare ceux qui sont dénués de Fiqh
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