El salame,
suite et fin


Concernant sa parole que l’Imam aurait crié à la confusion et qu’il disait : « Al Hamadhani m’a confondu » ceci est un mensonge de la part d’une personne qui n’a pas de pudeur.

Quelle problématique a-t-il posée, et quelle preuve a-t-il apportée, pour que l’Imam dise : « Al Hamadhani m’a confondu » ?!

Et puis je dis, si l'imam est plongé dans la confusion et ne sait pas quoi croire, alors malheur aux savants des Musulmans depuis l’an 478 à ce jour, car la terre n’a pas connu depuis cette époque un homme plus connaisseur d’Allah !

Et pour l’amour d’Allah, qu'en serait-il d'Al Dhahabi et de ses semblables si l’Imam (Al Juwayni) était dans la confusion ?!

Ceci serait vraiment un énorme avillissement (pour la Oumma).

Et quelle est la place d’Abou Jaâfar Al Hamadhani parmi les savants et les Théologiens ? Et quel est son rang en comparaison des spécialistes et des authentificateurs parmi les savants des Musulmans ?!

Puis, Al Dhahabi a repris cette histoire de Mohamed Ibn Tahar selon Abi Jaâ'fer. Or la transmission de chacun d’eux est réfutable. Et il a ajouté dans cette version que l'imam Al Jouwayeni disait : « mon cher, il n'y a là que la confusion" !

Alors, nous sommes à Allah et à Lui nous retournerons, les Musulmans ont été éprouvés par ces ignorants, une épreuve pour laquelle ils n'ont pas de consolation.



Ensuite il (Al Dhahabi) a mentionné qu’Abou Abdillah Al Hassan Ibn Al Abass Al Rostoumi a dit : Aboul Fath Al Tabari le juriste (al faqih) nous a rapporté, nous sommes entrés voir Aboul Maâli (Al Juwayni) lors de sa maladie, et il nous a dit alors : « soyez témoins que je me repens de toutes parole qui contredit les salafs et que je meurs sur la foi avec laquelle meurent les vieilles de « Nichapur » fin de citation.
(voulant dire je meurs selon la fitra (la religion naturelle de l'homme) comme ces personnes âgées qui ont une foi conforme à la fitra saine)

Il n'y a rien de condamnable dans cette histoire si ce n’est ce qui laisse entendre que l’Imam n’était pas sur la voie des Salafs (les pieux prédécesseurs), ainsi que l’ajout dans le récit d’une expression qui n’est pas de l’Imam.

Et puis je dis (l’imam Al Subki), les Ashaârites ont deux positions concernant les attributs, doit-on faire passer les textes selon leur apparence sans rien dire en croyant l’exaltation d’Allah ? Ou bien faisons nous le Taawil (l’interprétation) ? L’avis de les faire passer sans rien dire en croyant en l’exaltation d’Allah est celui attribué aux Salafs, et c’est le choix de l’Imam (Al Juwayni) dans son épitre Nizzamite (al rissala al nidhamiya) ainsi que dans certains endroits de ses paroles. Donc son retour veut dire le retour du Taawil vers le tafwid, et il n'y a rien de blâmable là-dedans. Car il s’agit d’une question d’Ijtihad, je veux dire la question du Ta’awil et du Tafwid avec le tanzih (en croyant à l’exaltation d’Allah).

En fait le grand malheur et la chose étonnante est de faire passer ces textes selon le sens apparent en croyant que c’est le sens voulu et que de tels sens ne sont pas impossibles pour Le Créateur.

C’est pour cela que les Anthropomorphistes, adorateurs d’idoles, qui ont une inclinaison vers l’égarement dans leurs cœurs, cette inclinaison les incite à pourchasser les textes équivoques, en cherchant la dissension, sur eux les malédictions d’Allah en suivant, les unes après les autres !

Qu’est-ce qu’ils sont audacieux au sujet du mensonge ! Et combien leur compréhension est nulle au sujet des vérités. Fin

Extrait du livre: "Les Grandes Classes Chafiites", tome 5, pages : 190-191.


wal salame


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